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Mobylette le Retour
Je ne vais pas vous faire le coup de la doctrine présente dans "Ainsi parlait Zarathoustra", celle de l'éternel retour.
Non, le sujet est ici bien trop superficiel, la pensée de Nietzsche est bien plus profonde et par ailleurs je n'ai pas encore lu "Ainsi parlait Zarathoustra", je ne me risquerai pas à faire le malin pour paraître.
Il s'agit ici de la réinvention de la Mobylette.
Mobylette, nom générique pour évoquer un cyclomoteur, engin à deux roues ayant un moteur mais qui peut être mu par un système de pédalage, ainsi était la réglementation en vigueur pour ceux qui ont connu les anneés 70. Cet objet de torture, « les pédales », qui aura envoyé par terre bien des ados lors des virages serrés est disparue des textes en vigueur dès 1983, au grand bonheur des jeunes qui se tapaient la honte à avoir une bécane qui ressemblait à une moto mais qui se trainaient avec des palmes sur les cotés, en effet les constructeurs usaient de toutes les failles du système pour essayer de transformer les pédales en repose pieds dissimulés, mais cela ne marchait pas, en témoigne le système aux horribles pédales de chez Yamaha.
Les pédales étaient l’une des raisons principales de la frustration du jeune en cyclomoteur, essuyant le refus de répondre à un signe lorsqu’un motard, un vrai, sur sa grosse moto super chouette, croisait le jeune en cyclomoteur.
Revenons à La mobylette, la vraie, c’était le véhicule du pauvre, celui qui allait à l’usine, celle qui allait faire le ménage, elle lui servait dans ses loisirs, au ramassage des coques sur la plage ou pour aller chasser à la hutte ou aller jardiner, il y accrochait sa remorque brinquebalante, parfois pour faire le ramassage de ferraille histoire de se payer un peu d’essence.
Il y avait des pompes à mélange "deux temps", mais le mieux était de faire son mélange soi même, essence super + huile deux temps.
La mobylette eut ses heures de gloire, elle les a encore, d’ailleurs le Rabouilleur nous en fait une démonstration:
Mais aujourd’hui « la mobylette est morte, vive la mobylette ». Elle s’est mutée en « vélo à assistance électrique », dites VAE pour être dans le coup.
Désormais réservée à l’élite, ceux qui ont les moyens et qui ne savent pas où les dépenser.
Le vélo électrique dissimulé sous un couvert vertueux écologique cache un désastre écologique à venir.
Derrière ces deux roues silencieux et dangereux s’accumulent des milliards de batteries et de composants jusqu’alors jamais traités et qui ne seront traités qu’en partie..
Comme pour toute nouveauté au caractère écologique cette gabegie supplémentaire de matières nobles ne viendra pas modifier la société, mais s’ajouter à la société.
Quand le cadre moyen avait un SUV (non deux SUV), une moto, trois vélos, il aura désormais, un SUV (non deux SUV) , une moto, trois vélos, et un VAE (non deux VAE).
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Commentaires
J'avais lu un très bon article dans Science et avenir sur le chauffage urbain, avec une centrale à cycle combinée, couplée à des piles à combustibles.
La chaudière marchait de nuit, et l’énergie électrique était stockée dans une pile à combustible, qui donnait de l'électricité le jour.
J'aurai pu faire un article sur le sujet, mais je manque de motivation.Suivre le flux RSS des commentaires
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Je suis d'accord avec vous. Les batteries au lithium créent des problèmes de pollution. J'aimerais avoir votre avis sur un sujet d'avenir : les piles à combustibles qui semblent moins polluantes.
Vous vous adressez à un converti sur ce projet qui vaut le tunnel sous la Manche, un jour peut être? En 2005 j'avais encadré une classe de Première S pour le concours C génial sur ce sujet, (malheureusement je ne peux pas vous envoyer le power point de thèse il fait 35Mo). Les clefs du CEA N°50/51 hiver 2004/2005 est très intéressant sur ce sujet. J'étais entré en contact avec un monsieur inventeur du bloc autonome générateur d'hydrogène BAGH et qui se désespérait du désintérêt de la classe politique.